Un film, quel que soit sa nature du reportage web à une fiction cinématographique véhicule une grande partie de son message par l'audio !
Même dans un grand silence (mais qui comporte toujours un fond sonore) le son apporte une dimension narrative en exprimant une ambiance, un état d'esprit... souvent même le son est utilisé pour tromper le regard que l'on porte à l'image, ou au contraire attirer le regard vers un propos précis.
Il suffit de faire l'expérience de mettre une chaîne d'info sans être au courant de l'actualité (et sans lire les bandeaux)... il est fort à parier que votre interprétation de l'image sera tronquée, en tous les cas incomplète, voire totalement erronée et à contre sens.... et pourtant les chaînes d'info sont les premières à négliger la qualité sonore.
Bien des documentaires produits en moyens légers arrivent avec une qualité sonore totalement détériorée. Pourtant le thème traité, la narration, le point de vue du réalisateur doivent être valorisés. Mais une qualité audio insuffisante réduit très vite les prétentions de la vie du film d'autant plus lorsque des projections cinéma & festivals sont envisagées.
Ce sont pourtant des situations dramatiques que je rencontre de plus en plus fréquemment dans mon activité.
Face à des arguments budgétaires il faut bien avoir en tête que l'économie portée d'un côté en se privant de moyens techniques et humains pour le son, se paiera - probablement bien plus cher - en post-production. Et pour un documentaire cela ne pardonne pas.
Donc mon premier conseil évident lorsque vous envisagez un tournage de documentaire est de prévoir et budgétiser un opérateur son et le matériel nécessaire pour la prise de sons. Même pour un tournage intimiste, installé dans la durée, le preneur de son est habitué à être discret, réactif et à trouver le bon compromis entre le cadre visuel et le champs sonore.
Mais restons réalistes, des projets se structurent parfois en cours de fabrication et démarrent sans aucune projection budgétaire ; dans ce cas il faudrait pouvoir limiter les dégâts en appliquant des choix et des techniques efficaces. En voici quelques-unes :
1) TOUJOURS ECOUTER au casque ce que l'on enregistre : le retour caméra ou le " retour magnéto ".
Cela relève du bon sens ! Un chef opérateur regardera toujours le retour caméra pendant le tournage. Un réalisateur aussi ; c'est très visuel cela attire l'oeil. La même logique s'applique pour le son. Et pourtant.... portez vous toujours un casque pour contrôler le son pendant une prise ? C'est fondamental !
Il faut comprendre que nos oreilles filtrent énormément dans notre vie quotidienne. Par exemple au restaurant, nous allons nous focaliser sur notre interlocuteur ou notre assiette ce qui donne l'illusion d'entendre moins fort les bruits environnants... c'est notre cerveau qui va fait le tri. Un micro ne sait pas filtrer, toutes les discussions, tous les bruits vont être captés à leurs intensités réelles. Il n'y a qu'en écoutant la captation à travers un casque que nous allons nous en rendre compte. Parfois, même souvent pour être juste, un environnement sonore apparaissant comme acceptable à l'oreille le devient beaucoup moins lorsque l'on l'écoute à travers un casque.
L'écoute au casque permet aussi de bien jauger des réglages effectués sur l'enregistreur ou la caméra. Un son trop faible, trop fort, saturé, fond sonore trop élevé, interférences.... tout apparaît de manière bien plus évidente lorsque l'on écoute au casque.
D'ailleurs il n'est pas rare de voir sur les tournages cinématographiques &/ou de fiction le réalisateur équipé d'un casque avec un retour du prémix plateau fait par le chef opérateur son.... ce n'est pas un hasard, le réalisateur est garant de la qualité de la matière tournée.
2) Ne JAMAIS utiliser un micro face à la source.
Les installations de micros sur la caméra est une hérésie !!! je n'arrive toujours pas à comprendre que ces pratiques perdurent chez leurs fabricants !... en effet le micro est souvent installé de manière parfaitement parallèle à l'objectif, autrement dit il y'a 90% de chance que le micro-caméra se retrouve face à la source sonore. C'est donc tout l'inverse de la pratique logique et basique d'une prise de son !
En comprendre la raison est très simple : Le son c'est de la vibration produite par le déplacement d'air. Le microphone est équipé d'une capsule qui réagit à cette vibration ; plus le déplacement d'air sera face à la capsule et plus celle-ci s'écrasera. Cet écrasement produit des effets indésirables qui peuvent aller d'un son semblant peu naturel, avec beaucoup d'aiguës, des graves incohérents, jusqu'à des saturations liés à l'écrasement de la capsule.
La bonne position du micro est située plutôt au-dessus et en direction de la source avec un angle de 30°. Plus le micro sera proche de la source plus on aura un effet de proximité (la source voulue masquant les bruits environnants), par contre plus le micro sera éloigné et les bruits environnants seront présents (cela prévaut pour une résonance si le tournage est réalisé dans un lieu fermé) . De plus, les micros sont souvent étudiés pour travailler avec cette inclinaison, et leur courbe de réponse dans les fréquences est calculé pour compenser cette position.
Il existe des petits bras articulés (appelés bras magique) permettant d'y attacher le micro à une extrémité, et une attache sur la caméra à l'autre extrémité. Ces bras articulés permettront déjà de travailler l'angulation, la distance à la source restant quant à elle sera celle de la caméra. Ce n'est pas l'idéal mais cela permet de corriger un premier défaut majeur.
3) Le choix d'un bon micro adapté à la situation.
Il existe plusieurs familles de microphones. Je ne vais pas en établir la liste ici, mais je vais orienter sur quelques notions poussant au choix.
Le premier critère auquel il faut faire attention est l'alimentation de celui-ci. En effet, les micros les plus sensibles mais aussi les plus précis sont des micros alimentés, dits électrostatiques ou à condensateurs, qui nécessitent une alimentation "phantom" délivré par le préamplificateur de l'enregistreur (caméra, ou enregistreur séparé). Cette alimentation est de 48V et nécessite de l'activer. Pour les enregistreurs non équipés d'alimentation phantom, il existe soit des petits boitiers additionnels, soit des micros alimentés par des piles. Ils sont plus rares (donc moins de choix) mais permettent de palier à ce manque. Ces micros statiques offrent plus de portée et plus de définition sonore.
L'autre aspect technique qui différencie les familles est la directivité. Il en existe un certain nombre, et ceux à privilégier sont les super-cardioïde , les hyper-cardioïde ou les micros canon... ils indiquent leur portée, ou plus exactement leur capacité à capter le son provenant de la source vers laquelle ils sont pointés en atténuant les sons provenant des autres directions (côtés, arrière...).
Pour résumer, un bon microphone statique (alimenté), super ou hyper-cardioïde ou canon sont des microphones adaptés pour le tournage.
Les micros auxquels je fais référence ici peuvent apparaître chers et surtout il en existe une très grande gamme. Là-dessus pas de secret, plus ils sont chers plus leur qualité est élevée. Mais il existe de bon compromis tels que le Rode NTG-3 que je n'hésite pas à recommander car il a un son très intéressant, une bonne directivité pour un budget raisonnable.
4) Protéger le micro des forts déplacements d'air.
Comme évoqué ci-dessus, les micros usuellement employés en tournage sont des microphones très sensibles. Dans les prises de son en extérieurs cela peut présenter quelques problèmes (vent, déplacements...). Les microphones de tournage sont souvent livrés avec des bonnettes en mousse qu'il ne faut pas hésiter à installer. Ces bonnettes ont tendance à altérer le son, mais il vaut mieux cela que de se retrouver avec des bruits d'air plus ou moins violents dans la prise de son. Dans des situations de grand vent elles peuvent s'avérer néanmoins insuffisantes.
Pour les situations plus extrêmes et surtout pour ne pas altérer le son, il existe des équipements plus onéreux qui sont des coques plastiques perforées préservant un espace d'air autour du micro et surtout plus efficaces. Ces coques sont souvent nommées à tort Rycote (car il s'agit d'une marque) et dont le modèle doit être adapté au micro employé.
5) Isoler le micro des mouvements et vibrations.
Là aussi lié à la sensibilité du micro utilisé, une simple installation du microphone sur une pince standard peut générer des problèmes. En effet les matériaux des caméras ou des supports de micros sont très conducteurs de la moindre vibration. Le moindre bruit de manipulation peut alors prendre les proportions d'un choc dans la prise de son. Un moyen d'atténuer considérablement ces bruits de manipulations est d'utiliser une suspension qui permet d'installer le micro sur une partie souple amortissant ainsi la grande majeure partie des vibrations.
Comme pour les coques de protection, différents modèles existent en fonction du microphone lui-même, il faut donc s'équiper d'une suspension compatible.
6) Séparer l'installation du micro de la caméra lorsque la situation s'y prête.
Comme je l'évoquais au début de ce post, la distance ainsi que l'angle séparant la caméra de la source sonore n'est pas forcément l'idéal pour réaliser une bonne prise de son. Dans le cadre d'une interview dans un décors intérieur par exemple, il peut s'avérer bien plus efficace et qualitatif d'installer le micro sur un pied de micro et de le rapprocher au plus prêt (pas moins de 30 cm) du personnage... bien entendu en évitant de rentrer dans le cadre et surtout de bien prêter attention aux ombres. Cela permet ainsi d'avoir une distance plus appropriée pour la prise de son, d'avoir le micro monté au dessus de l'interlocuteur enregistré et de le pointer sur lui avec ce fameux angle de 30°.
Il en existe différents modèles de différentes hauteurs. Il faut privilégier un pied relativement lourd, avec une perche articulée et permettant de monter au-dessus de la hauteur d'homme.
7) Le micro cravate ou le Lavalier
La difference entre les deux est que l'un - le micro cravate- s'attache sur une partie vestimentaire et est souvent apparent. Quant au micro Lavalier c'est un micro bien plus fin qui se dissimule derrière les vêtements, pour certains dans les cheveux ou carrément collé sur la peau. Le Lavalier est souvent de bien meilleure qualité mais bien plus cher également.
Ces deux types de micros sont souvent associés à un système HF et permet du déplacement. Cependant ils ne peuvent et ne doivent pas être les seules sources sonores. En effet ils présentent plusieurs désavantages :
- Leur installation est souvent délicate (même pour un cravate) et nécessitent un peu de préparation.
- La liaison HF est une autre contrainte technique qui nécessite un tant soit peu de connaissances techniques en effet toutes les fréquences ne sont pas utilisables de manières universelles ; elles varient en fonction des lieux, des régions les plages de fréquences autorisées ne sont pas les mêmes en fonction des pays.
- Les micros cravates et cavaliers nécessitent des connectiques spécifiques en fonction de là où ils vont être branchés (Système HF, enregistreur, caméra...)
- La liaison HF produit une certaine compression du son et donc détériore sa qualité initiale.
- Le micro Lavalier ou cravate bien installé produit un son de proximité pas tout le temps logique par rapport au cadre et au décors.
Pour résumer l'utilisation de ce type de micros ne devrait pas être l'unique source de prise de son. Ils permettent de sécuriser la prise dans des conditions bien spécifiques. C'est souvent un mélange du son du cravate avec le Micro canon qui permet de redonner du naturel à la prise dans une situation d'environnement sonore complexe.
8) Le filtre coupe bas n'est pas à engager systématiquement, et encore moins à activer en chaîne.
C'est un vaste sujet que je vais vous tenter de faire très synthétique. Sur les microphones, mais aussi sur les enregistreurs (de plus est les caméras) il existe des filtres permettant de couper les basses fréquences. C'est très utile en extérieur pour atténuer les bruits sourds de circulation, de déplacement, etc.... mais ce filtre - quoique nécessaire - n'est pas anodin. Il prive la prise de son d'une partie du spectre sonore. Là où les problèmes commencent c'est lorsque tous les filtres coupe-bas sont engagés et sur le micro, et sur l'enregistreur & souvent à des fréquences différentes : ceux-ci "détériorent" le son qui est alors très appauvri. La décision d'engager le coupe bas ne doit pas être systématique, surtout en intérieur et surtout s'évalue après une écoute de l'environnement sonore dans lequel le tournage a lieu.
9) Privilégier un enregistreur audio externe plutôt que de prêter une totale confiance aux préamplis de caméra.
Nous abordons maintenant une partie plus délicate ; nous avons beaucoup parlé des microphones mais une autre partie est fondamentale quant à la qualité du son enregistré : c'est celui du préamplificateur. Il est maintenant systématiquement disponible sur les caméras. La qualité est très variable mais pour faire les choses simples je pars du principe que les fabricants de caméras mettent toutes leurs armes dans la qualité de l'image, très peu dans celle du son. C'est encore pire concernant les appareils photo qui font office de caméra de tournage.
Un préamplificateur de mauvaise manufacture ramènera très vite du souffle à gain élevé, et même si vous ne l'entendez pas lors du tournage, ce souffle apparaîtra au moment de la post-production son.
Même si il existe maintenant des logiciels efficaces quant au traitement du souffle, il faut bien comprendre que la zone sonore (spectrale) occupée par le souffle est une zone sonore où le son naturel de la source n'est pas enregistré ; conclusion cette altération est quasi irréversible.
Il m'est arrivé de conseiller à des réalisateurs (surtout équipés de "petite" caméra ou d'appareil photo) de partir avec un enregistreur audio dédié.
Cela implique plus de mise en place, de réglages, de surveillance mais c'est "le prix à payer" face à la difficulté soulevée ici.
Dans les enregistreurs autonomes il existe une multitude de modèles, de qualité et évidemment à des gammes de prix très larges. Là aussi aucun mystère ne subsiste, plus le prix est élevé plus la qualité sera présente. Il faut néanmoins veiller à ce que le ou les micros utilisés puissent être branchés dessus et que le rendement du préamplificateur soit suffisant ; autrement dit que les 2 éléments soient en adéquation pour produire un son propre.
Certains réalisateurs se sont équipés de petits enregistreurs tels que ceux fabriqués par Zoom, Tascam, ou même Nagra maintenant ; ceux-ci quoique très intéressants pour enregistrer des ambiances sonores ne sont pas forcément adaptés pour captés des échanges verbaux en proximité. Par contre ces enregistreurs peuvent être de très bons appoints et un accessoire intéressant tant qu'il ne devient pas votre outil principal pour la captation sonore.
10) Optimiser le niveau d'enregistrement, éviter les réglages automatiques.
Les enregistreurs audio d'entrée ou de moyenne gamme, ainsi que les caméras sont dotés de réglages automatiques. Gain, Auto Gain, limiteurs.... même si j'en comprends la facilité et la tentation ils sont à proscrire. En effet, ils fonctionnent souvent en dépit du bon sens car lors d'un tournage il y'a beaucoup de variation de niveaux (la dynamique) et ces réglages automatiques s'adaptent constamment produisant des chutes de niveaux ou des remontées de souffle qui sont très peu gérables au moment de la post-production.
Un bon gain, est un gain adapté à la situation où le niveau moyen (comme dans le cas de la parole) est un peu au-dessus de la mi-course de la dynamique représentée sur les témoins de niveau... il ne doit par contre jamais écrêter le niveau maximal sous peine d'entendre des saturations survenir qui peuvent être un autre type de problème au moment de la post-production. C'est vraiment un jeu de balancier et d'évaluation entre le niveau moyen et le niveau le plus fort.
En tous les cas, il est faux de croire que du fait du numérique il est possible d'enregistrer constamment à très bas volume. En effet, avec un gain faible, voir très faible, la décomposition du signal sonore en informations numériques sera de piètre qualité car la conversion numérique ne disposera pas d'assez d'éléments pour reproduire une cohérence sonore.
11) Garder les mêmes réglages dans un même lieu, un même décors pour une même séquence.
Changer de réglage entre chaque enregistrement dans un même décors, pire encore en cours d'enregistrement est une erreur majeure. C'est d'autant plus de temps de perdu lors de la post-production son, car il va falloir compenser ces écarts mais aussi un même son dans un même contexte enregistré à des gains différents n'aura pas la même tessiture sonore. Se sont des erreurs qui peuvent être parfois très difficiles à rattraper car pas uniquement liées au volume.
Donc le meilleur conseil ici est que si l'on commence un enregistrement avec un réglage, même si il n'est pas optimal, on le conserve jusqu'à la fin ; le problème généré sera à résoudre quoiqu'il arrive au moment de la post-production son, donc autant qu'il le soit pour tout le long de la séquence ce qui de plus garantira une unité sonore. En cas d'insatisfaction des réglages, l'apparition de saturations répétées est le seul cas où une intervention (sur le réglage du gain) se justifie.
12) Ne jamais négliger l'enregistrement des questions.
Régulièrement les questions posées ne sont pas prévues d'être conservées au montage... mais le tournage c'est aussi une part d'inconnu, d'improvisation et parfois au montage les questions s'avèrent être nécessaires pour la narration et le sens du propos. Il est dommage de s'en priver. Equiper l'interviewer/journaliste d'un micro ou au pire disposer un petit enregistreur à proximité permet de récupérer ces questions qui sinon apparaissent avec une disruption sonore dans le documentaire.
13) Capturer du son d'ambiance du décors à part.
C'est un élément quasi systématiquement négligé mais si utile lors de la post-production son : enregistrer 1 à 2 minutes d'ambiance sonore du lieu du tournage ! Ces ambiances ont des utilités diverses, elles permettent souvent de lisser des ambiances sonores changeantes au cours du tournage, de produire ce que l'on appelle des "rustines" lorsque un évènement sonore indésirable survient, et plus généralement d'habiller le montage sonore avec une ambiance apportant du naturel à la séquence montée, et assurer une continuité malgré des changements de plans.
14) Indiquer en début d'enregistrement la nature de celui-ci.
C'est ce que l'on appelle "l'annonce"... c'est essentiel lorsque l'on capte le son avec un enregistreur séparé. Cela permet d'identifier la prise, le décors et la nature de ce son enregistré. Aussi un clap face caméra (même avec les mains) avec enregistrement audio aide beaucoup à synchroniser les éléments lors du montage. Il ne faut pas les négliger c'est d'autant plus de temps et des maux de tête économisés.
15) Sauvegarder fréquemment - écouter les prises enregistrées.
Tout est dit dans l'intitulé. L'aire du numérique n'a pas diminué la fiabilité, bien au contraire. Mais sauvegarder c'est aussi commencer à organiser les éléments qui s'amassent au fur et à mesure du tournage et de gagner en fluidité au cours de la post-production. Le fichier a l'énorme avantage de ne pas s'altérer lors de sa duplication. Il faut en profiter pour sécuriser son travail. Aussi, écouter les prises de son hors contexte du tournage permet également d'évaluer la qualité du travail produit, et surtout de prendre du recul pour l'améliorer.
16) Monter tous les sons au moment de la phase de montage en post-production.
Dernier conseil, mais pas des moindres, il vaut mieux trop de matière que pas assez. Toute cette matière cumulée doit se retrouver sur la TimeLine de montage avant de partir en post-production son.
Conclusion :
Ce ne sont que des bases techniques qui vous sont suggérées ici. Peut-être qu'à la lecture de celles-ci vous vous dites que oui la prise de son est complexe, elle nécessite d'être très focalisée dessus... et pourtant tout ce que je viens de citer n'est qu'une petite partie du travail de l'ingénieur/opérateur du son. Mais effectivement elle nécessite une grande concentration tant la matière travaillée est abstraite pour les non initiés ou non formés. C'est aussi pour cela que le son n'est pas travaillé à sa juste nécessité lorsqu'un réalisateur est seul pour le tournage... l'économie réalisée n'est alors que reportée pour un temps de post-production son bien plus important. Néanmoins pour les productions et les réalisateurs qui n'ont vraiment pas le choix, j'espère que ces quelques lignes vous aideront dans votre création.
Si vous souhaitez me poser des questions supplémentaires en vue d'une post-production de votre film, n'hésitez pas à me contacter vie la rubrique contact.